D’où vous est venue votre passion pour les étoiles ?
C’est une conférence d’Hubert Reeves, le célèbre astrophysicien, qui est à l’origine de ma vocation, c’était en 1979.
Comment êtes-vous devenu photographe ?
La photographie du ciel avec mon télescope est très vite devenue une évidence. Petit à petit, la technique photo, le plaisir de l’image, le désir de garder une trace de mes observations, tout cela m’a amené à développer une véritable passion pour la photo. Le passage de la photo « amateur » à la photo « professionnelle » s’est fait lors du passage de la comète de Halley en 1986. J’avais 19 ans, j’étais alors en mission à l’observatoire du Pic du Midi, et j’ai réussi à faire une photographie du passage de la comète au-dessus du Pic du Midi. Cette photo s’est retrouvée publiée dans le monde entier. A partir de ce moment, je deviens vraiment photographe professionnel.
Dans votre quête de photographies de ciel étoilé, quelle a été votre meilleure expérience ?
Difficile de répondre. Le passage de la comète Hale Bopp en 1997, est peut-être l’expérience la plus belle dans mes souvenirs, celle que j’ai souvent envie d’évoquer.
Quelles sont vos prochaines destinations pour admirer les étoiles ?
Le Kenya, où je vais régulièrement, en avril 2020. Puis ce sera un grand voyage de six mois avec mon épouse et nos deux enfants, à partir de septembre 2020, pour aller découvrir quelques uns des plus lieux d’observations astronomiques du monde, notamment dans le désert d’Atacama au Chili.
Pourquoi avoir construit le planétarium dans ce bâtiment à La Chapelle-aux-Lys ?
Cette création est la conséquence d’une dynamique incroyable qui s’est développée dans ce petit village grâce à la volonté du maire et d’un groupe d’habitants.
Avez-vous des projets futurs pour la Chapelle-aux-Lys ?
Nous avons aujourd’hui des outils de découverte de l’astronomie extraordinaire ici. Pour l’instant, nous allons finir de tout mettre en place. Mais bien évidemment, d’autres projets sons en train de germer.